Éleveur infirmier de son troupeau, gestion de la pharmacie vétérinaire, méthode de lutte contre le Varroa, …

Les formations proposées à nos adhérents abordent des thématiques variées dans un seul but, améliorer l’état sanitaire de leur cheptel.

L’actualité sanitaire est riche et les périodes de crise nécessitent une communication claire et réactive. Les GDS s’adaptent et utilisent l’ensemble des vecteurs de communication disponibles pour être au plus près de leurs adhérents.

La réalisation d’analyses et l’intervention du vétérinaire sont des actions clés dans les mesures de surveillance, de prévention et de lutte contre les dangers sanitaires. La participation financière des collectivités locales permet à l’ensemble des éleveurs de mettre en place dépistage et diagnostic même lorsque les problèmes sanitaires fragilisent les exploitations.

La lutte contre certains dangers sanitaires nécessitent soit la mise en place de protocole lourds au niveau de l’exploitation (lutte contre la BVD chez les bovins par exemple) soit la mise en place d’actions collectives (lutte contre le Varroa, parasite des abeilles par exemple). L’action des GDS est alors incontournable au côté des vétérinaires et des détenteurs pour augmenter les chances de réussite.

Pour s’ouvrir certains débouchés commerciaux en France ou à l’export, il est nécessaire que les animaux bénéficient de garanties sanitaires sous forme de qualification (par exemple la qualification IBR des cheptels Bovins).  En tant qu’OVS, le réseau de GDS a toute légitimité pour gérer et attribuer les qualifications pour les maladies de 2^ème catégorie.

Les GDS sont aux côtés de leurs adhérents en cas de problème sanitaire en leur apportant des conseils aussi bien sur le plan technique que juridique et en les accompagnant si nécessaire dans leurs démarches auprès de l’administration. Les Conseils Départementaux peuvent également soutenir les éleveurs dans les situations les plus graves.

Actuellement ciblé sur la filière apicole, il vise à informer les apiculteurs de la réalisation de certains traitements potentiellement nuisibles pour les abeilles afin qu’ils puissent prendre des mesures préventives.

La prescription et la délivrance de médicament vétérinaire est fortement réglementée. Pour les apiculteurs qui pour la plupart ne détiennent que quelques ruches, obtenir des médicaments pour lutter contre le Varroa conformément à la réglementation n’est pas chose facile. Les GDSA ont donc fait reconnaitre par les services de l’État des Plans Sanitaires d’Élevage permettant l’achat groupé et la délivrance des médicaments de lutte contre le varroa dans un cadre légal. Cette action soutenue par les Conseils Départementaux est gage de l’efficacité de ce programme de lutte collectif.

Si les GDS gèrent par délégation des services de l’Etat la surveillance de dangers sanitaires de 1^ère catégorie, ils s’occupent également à la demande de leurs adhérents de la surveillance des dangers sanitaires de 2^ème et 3^ème catégorie pouvant avoir un impact économique significatif sur les élevages.

Les élevages extensifs pastoraux de la région sont confrontés à des problématiques sanitaires spécifiques ou nécessitent la mise en place de mesures de lutte et de maitrise adaptées. En relations avec des équipes de recherche, le réseau des GDS met en œuvre des expérimentations en élevages afin de répondre aux besoins spécifiques de leurs adhérents. Dans ce cadre les GDS de la région ont été associés à la publication de plusieurs articles dans des revues scientifiques internationales.

Certains dangers sanitaires ont un impact tel sur les exploitations qu’ils peuvent remettre en cause leur viabilité économique. Ces risques ne sont pas couverts par les assureurs, les GDS aussi bien au niveau local que national ont mis en place des fonds de solidarité et de mutualisation permettant d’aider les éleveurs en difficulté.

Compte tenu de la faible densité d’élevage dans la région et des temps de déplacement qui peuvent être élevés, les GDS organisent des services collectifs au bénéfice de leurs adhérents. On peut notamment citer l’organisation de la collecte des déchets de soins à risque infectieux (DASRI) ou la collecte d’échantillon de lait et de fromage pour la réalisation d’autocontrôles.